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On avait verrouillé les portes et fermé les volets J’ai pas pu dormir de la nuit tous les bruits m’angoissaient Noyé dans mon chagrin et la peur que demain Les soldats viennent pour nous mener devant le Sanhédrin
Juste un peu avant l’aube, j’ai entendu des bruits Quelqu’un qui frappait à la porte, et criait dans la nuit J’ai couru à la fenêtre regarder dans la rue Pensant y trouver une armée, je me sentais perdu
Mais il n’y avait que Marie, je l’ai laissé rentrer Jean était à mes côtés quand elle a raconté Que quelqu’un l’avait déplacé mais on ne l’a pas cru La pierre devant serait roulée, et son corps a disparu
On est partis pour le jardin, Jean a couru devant On a trouvé la pierre roulée, le corps était absent Et le grand drap qui l’enveloppait gisait là sur la terre Où et comment ils l’ont enlevé demeurait un mystère
Oh quelque chose est arrivé, mais quoi, je ne sais pas Jean pensait à un miracle, moi je n’y croyais pas Les évènements ne prêtaient pas vraiment à espérer Car voilà trois jours qu’il est mort, quand on l’a crucifié
Sur la route du retour, je me sentais coupable A cause de toutes mes promesses honteux et incapable Quand j’avais encore le choix je l’ai trahi en mentant Et même s’il était encore là, ce serait différent
Puis tout à coup on a senti que l’air se parfumait Une lumière a inondé la salle où on se tenait Et Jésus est apparu devant moi les bras ouverts Moi je me suis mis à pleurer je suis tombé à terre
Aussitôt il m’a relevé, et m’a regardé dans les yeux L’amour jaillissait de lui comme un soleil radieux Et malgré ma trahison, je me savais pardonné Toutes les peurs qui me hantaient ont fait place à la paix
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia, il est vivant ! Il est ressuscité !
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